Ce mercredi 04 octobre, les élèves de la 1B et de la 1BFIA de Mme Baucheron, sont allés découvrir la mise en scène d’un vers unique de feu Edouard Maunick, poète mauricien « S’il était un territoire entre midi et minuit ». Le House of digital Art, musée d’art numérique sis à Port-Louis, s’inspire donc de ce vers pour explorer les notions comme l’espace, le temps, les territoires, la création du monde et des îles explorées à travers plusieurs installations sensorielles. Nous étions efficacement accompagnés de médiateurs et entre autres d’une ancienne élève du LDM, Aliya Chojoo.
C’est vraiment une belle expérience qui alimente la rêverie et la créativité et qui cadre parfaitement avec la thématique « Emancipations créatrices » en poésie au programme du bac de français. Comment s’émanciper de la tradition et rendre moderne la poésie ? Ici, le House of digital Art, grâce au génie créatif d’artistes de différents horizons, se propose de faire rejoindre modernité, avec la réalité augmentée, et la tradition, avec la pensée versifiée de Maunick, tiré des Manèges de la mer (1966).
« J’ai trouvé que cette sortie était vraiment quelque chose de sensationnel avec tous ces effets de lumière, la pièce blanche avec les projections très réalistes immersives, le couloir du temps quasi psychédélique, les photos de paysages qui s’animent grâce à une application et qui nous font penser à Boutet. Grâce à un QR code, on pouvait voir (depuis notre téléphone/tablette) que les paysages bougeaient et nous faisaient découvrir de nouvelles perspectives. J’ai beaucoup aimé et merci beaucoup. » Jade Boulle, 1B.
« Merci pour la sortie au House of Digital Art. J’ai bien apprécié les créations présentes surtout celle du tunnel de laves cosmiques, « Laves du temps » par les artistes de La Réunion. De plus, j’ai pris plaisir à admirer le « Spherical Variations » par Damien Bénéteau qui est une sculpture d’un pendule qui oscille et nous rappelle le temps qui fuit et qui ne revient plus. Carpe diem donc ! » Jordan Chan Lam, 1BFIA
« Durant cette sortie, nous avons vu des œuvres d’art digital qui font allusion à des thèmes divers. L’un des thèmes est la création et la destruction de l’univers et plus précisément celles de la Terre. Nous avons assisté à une animation projetée sur tous les murs d’une salle. Cela m’a plu car nous était montrée l’histoire de la Terre depuis sa naissance jusqu’à sa destruction. Et le fait que nous étions dans l’oeuvre montre que nous appartenons à l’histoire de la Terre et que nous en sommes responsables et devons la sauver. » Doobary Teeman, 1BFIA
« Ce que j’ai apprécié mercredi lors de notre sortie au HODA est le fait qu’il y ait des activités innovantes que je n’avais vues nulle part ailleurs à Maurice, notamment le couloir d’immersion de lumières ondulantes ou l’immersion dans un cube avec de la musique et la genèse du monde. La terre qui tremblait sous et autour de moi m’a vraiment déstabilisé et l’art immersif est vraiment impressionnant et tout ça juste à partir d’un vers … » Boullé Noah, 1B
« Après ma visite au House of Digital Art, je peux dire que ce qui m’a marqué était la salle immersive ayant pour titre « Genesis ». Regarder et entendre les coulées de lave tout en ayant l’impression d’être vraiment près d’un volcan en éruption est une expérience inoubliable. Entre midi et minuit, tout peut se passer. » Khoosye Janhavi, 1BFIA
“Ce qui m’a beaucoup plu pendant la sortie c’était la « chambre blanche » d’immersion totale avec la technologie. Les autres expositions aussi étaient très intrigantes mais voilà ma préférée. Elle m’a beaucoup plu car cela m’a fait réfléchir sur notre perception de la réalité, comment elle peut alterner selon le cadre dans lequel on est, les sensations que nous ressentons. Nous étions confrontés à des images relatant une réalité alternée (des poissons fluorescents, des fleurs et gouttelettes d’eau de taille humaine, etc..) et pourtant nous y avons cru (dans le sens où nous pouvions sentir la fraîcheur de la pluie pendant « l’orage) et nous étions émerveillés par une approche différente de l’art : nous faisions partie du tableau et cet art virtuel me l’a permis ! Moment virtuellement poétique ou poétiquement virtuel !” Léa Mélanie, 1BFIA.